Login

Ovins Moins d’agneaux pour les abattoirs

La faiblesse de l’offre sur le marché français et une faible pression de l’importation réoriente le marché positivement. L’activité commerciale reste pourtant peu soutenue dans le secteur de l'aval, car le prix élevé de l’agneau sur les étals est un frein à la consommation et empêche toutes actions promotionnelles. L’offre en lacaunes reste faible pour peser sur le marché, mais les sorties vont croître sur décembre.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

L’animation commerciale est assez soutenue sur les marchés et les cadrans avec une grande fermeté des prix des agneaux. Ces meilleures valorisations permettent de compenser des coûts alimentaires en progression (hausse du prix des aliments). Les volumes offerts sur les marchés sont réduits. Les transactions sont actives dans l’ensemble des catégories même si les abatteurs préfèrent des agneaux plus légers. Les éleveurs profitent de cette fermeté des prix pour vendre leurs agneaux lourds recherchés par les circuits halals.

À Parthenay, les premiers lots de laitons font leur apparition et sont valorisés entre 4,70 et 5,00 €/kg. Les agneaux U de moins de 44 kg se négocient entre 3,90 et 4,40 €/kg. Cette fermeté est également observée à Châteaumeillant ou Sancoins avec une moyenne proche de 4,20 €/kg dans les U et de 3,85 €/kg dans les R. Dans le sud du pays, les tarifs sont encore plus relevés sur les marchés de Réquista avec des U cotés entre 4,60 et 4,80 €/kg et à Saugues avec des R entre 3,50 et 3,90 €/kg.

En brebis, l’activité commerciale est plus calme, avec des écarts de valorisation plus marqués entre les bonnes brebis qui plafonnent entre 1,40 à 1,60 €/kg vif et les ordinaires entre 0,90 et 1,10 €/kg.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement